vendredi 26 avril 2019

25 avril au CHRR d'Antsirabe

Jeudi 25 avril

Il fait beau encore ce matin et nous commençons par le marché de Manandona où nous n'avons pas encore pu mettre les pieds. J'ai l'impression qu'il est moins fourni qu'avant et surtout que les marchands de fripes occupent de plus en plus de place.


Heureuse surprise, le stand habituellement vide de VS et AM est garni de très beaux légumes bio. Bravo ! Il y a aussi des légumes qu'on ne trouve pas ailleurs comme ces aubergines.


Les marchands de nattes et de balais sont toujours bien présents.



La vahaza de service est scrutée par les vendeurs quand elle achète une petite soubique...


 Les couleurs de ces paniers en plastique sont bien chatoyantes !


Nous prenons ensuite un taxi B pour nous rendre à Antsirabe. Encore une aventure !


Un peu de marche à pied pour nous rendre au Centre Hospitalier Régional d'Antsirabe où nous attendait le Dr Jeanine, amie de longue date de Michel. Et je laisse le soin à Elise de raconter la visite de cet hôpital très important.


" Nous voyons passer des pousses qui arrivent vers les urgences et le service de chirurgie. C'est bien surprenant ! Nous voyons quand même une ambulance soigneusement garée... nous n'en avons pas encore vu en action...
Nous sommes reçus par la directrice adjointe avec qui nous nous entretenons longtemps  à propos de nos interrogations à propos de nombreux dysfonctionnement sur les sites CSB vus ces derniers jours. On pourrait bien imaginer une convention avec la direction de la santé  d'Antsirabe II pour intervenir dans ces centres pour mettre en pratique des protocoles d'hygiène qui font bien défaut. Rude tâche pour convaincre les médecins en place...  A approfondir donc ...


Nous avons  rencontré le Dr Moro (chirurgienne infantile plastique) entre deux interventions. Ele est  venue de la Réunion pour une semaine de mission et milite pour l'usage des huiles essentielles dans ses pratiques médicales.
Nous allons ensuite visiter le service de chirurgie dont le mari du Dr Jeanine est  responsable. 
A l'étage nous découvrons des chambres très sommaires avec de nombreuses familles qui doivent tout apporter (nourritures, linge et même s'occuper des pots de chambre). Ici tout est payant : 500 Ar la nuitée et tous les examens et soins doivent être réglés sur place.


Les japonais ont apporté un protocole surprenant affiché dans les salles de soins, la règle des  5 points : S1 trier S2 classer S3 laver S4 écrire S5 recommencer. On essaie de comprendre la mise en oeuvre  pratique de ces recommandations  dans des locaux un peu vétustes.

Le tri des déchets est de règle, mais ils sont tous incinérés dans l'incinérateur à ciel ouvert de l'hôpital.
Nous entrons dans le bureau de l'infirmière en chef qui nous a montré les dossiers des patients.


Elle nous emmène au labo construit par l'institut Mérieux, où a travaillé Michel avec elle, pendant quelques années. Nous avons changé de registre : ici le bâtiment est clair, fonctionnel et bien équipé.


Une des salles du laboratoire


Mis à part le ridicule de l'architecture du bâtiment de transfusion (modèle unique pour toute l'Afrique), la fonctionnalité est là aussi au rendez-vous.



La salle de la banque du sang de l’établissement.


La salle des prélèvements. Ce sont  souvent des dons de sang dirigés (entre personnes de même famille). Tous les trois sommes quand même choqués de découvrir des instruments souillés dans les haricots.


Cette affiche anti-corruption est affichée un peu partout dans les services.


Après cette visite approfondie riche en découvertes, nous sommes accueillis chaleureusement dans le logement de fonction, une belle maison coloniale pleine de charme ."


Le temps passe et nous avons envie de faire un tour au marché Sabotsy pour y faire quelques courses.
Ces tomates ne font pas bien envie...


Les quincailleries sont toujours aussi surprenantes. En cherchant bien on peut même y découvrir des tuyaux de poche à urine usagés !


Un marchand de sisal où il reste encore bien du travail pour pouvoir utiliser les fibres !


Ici on stravaille pour faire un maillage autour des poules pour pouvoir les achminer en taxi B


On va retrouver les copains qui ont fini leur mission de formation ,avant de filer au taxi brousse qui va nous ramener juste avant la nuit au gîte.
 A la station de bus on nous propose de superbes valhis de grandes tailles. Magnifiques, mais comment les transporter !
Vers 20 heures se déclenche un orage terrible qui va durer jusqu'à minuit en tambourinant sur les tôles du toit.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire