jeudi 25 avril 2019

24 avril FITEMA le matin et Ambatolay le soir

Mercredi 24 avril

Tout de suite après le petit déjeuner, Voahangy s'est mise à récurer la cuisine du sol au plafond. Finies les graisses sur les murs ! Elle y met beaucoup d'énergie et les résultats sont spectaculaires, même la hotte a retrouvé son aspect d'origine. Elle est aussi très fière de montrer à Elise qu'elle a écouté ses remarques sur l'hygiène et le ménage.


 Nous nous avons récupéré deux vélos et nous accompagnons Valohy la jeune technicienne de FITEMA pour aller voir des pépiniéristes de Fiernentsoa. Il fait déjà très lourd...


On s'arrête souvent pour observer ou photographier des scènes de la vie quotidienne comme ce pêcheur à l'épervier qui lance régulièrement son filet dans l'espoir d'une bonne prise.


Un pauvre petit poisson s'est fait piéger...


Un peu plus loin des éleveurs sont venus faire vacciner leur bétail sous le contrôle du chef de village. Les carnets d'éleveurs permettent de suivre tous les animaux jusqu'à leur vente éventuelle qui ne peut être autorisée que par le chef de fokontany et le maire. Cela n'empêche pas les trafics...


On prépare la dose de vaccin contre le charbon et une autre maladie dont je n'ai pas retenu le nom malgache


Lorsque la bête passe dans le couloir où on l'a coincée le piqueur pique d'un coup rapide avant de relâcher le bestiau !


Cette femme prépare la plantation de pommes de terre avec du fumier et du compost dans chaque trou où sera déposée la semence. La pomme de terre est en constante augmentation.


Ces plants de sisal semblent exploser en feu d'artifice verts sur la paroi qui borde le chemin.

Ici on enterre de la matière sèche (ici du bozaka, sorte d'herbe sèche) pour amender le sol.

Je continue la réalisation du film sur AM et Fitema par des interview sur le terrain. Cette pépinière est gérée par deux paysans et leurs femmes.
Les enfants regardent attentivement ce que nous faisons.


Le responsable de la pépinière est aussi responsable d'un jardin vivrier... cumul des casquettes ?
 Dans la cour, les gerbes de riz attendent, bien rangées, d'être battues.


A l'étage les épis de maïs ont été accrochés, au sec.


Il est temps de rentrer , mais les enfants d'alentour, nous ayant vu passer attendent notre passage de retour


Nous voilà d retour sur le terrain où les animaux et les gens sont beaucoup plus nombreux. Par moment ça prend des allures de rodéo !


Les piqueurs ont fort à faire !


Les animaux énervés en viennent aux cornes !

Les enfants effrayés mais prudents s'éloignent en courant.
Nous rentrons au gîte pour le repas et un peu de repos avant de repartir pour Sahanivotry faire des photos de l'école Ambatolay. Sur le chemin on croise ces paysans en train de battre leur soja (je ne suis pas sûr d'en avoir vu avant).


Les paysans sont venus faire décortiquer leur riz fraîchement battu. Il y a de l'argent qui circule en ce moment.


Un moteur qui tourne à bas régime (bien reconnaissable au son) et une machine sophistiquée permettent d'obtenir un riz prêt à la consommation.


Le tas de son, à l'extérieur du bâtiment témoigne de l'activité du lieu. La balle servira de combustible pour cuire les briques de construction.


Nous y voilà, on prend le bac en tôle pour traverser la rivière au sud de Sahanivotry. Le passeur accroche le câble avec son bois fourchu.


On ne risque rien, le président tient le cap.


Elise regarde la rivière à la recherche de crocodiles ce qui fait rire Richard et toute l'embarcation !


Sur l'autre rive le hameau d'Ambatolay résonne déjà des coups de marteaux des forgerons.

Il faut se déchausser pour franchir le dernier banc de sable.

Dans le coin presque tous les gens sont en tongs, on comprend vite pourquoi. Cela fait bien rigoler Richard.


On arrive enfin à l'école fraîchement refaite (maçonnerie et peinture). J'aime beaucoup les couleurs retenues. Ce sont les vacances ici aussi, l'école est donc vide mais c'est très réussi.



Impossible de quitter le village sans aller saluer José, son frère Claude et leurs familles les forgerons de l'endroit.





On ne peut pas s'attarder plus longtemps, il faut rentrer. José me demande de faire un film sur eux pour mon prochain voyage. J'accepte avec grand plaisir. Et nous voilà repartis vers la pirogue en tôle les chaussures à la main.


Cette barque indispensable à la vie quotidienne de l'autre rive est un cadeau électoral d'un des candidats à la présidence.



Il faut faire très attention pour embarquer ou débarquer du navire.


Et c'est reparti.

Cette fillette, envoyée sûrement par sa maman, ramène de l'huile de table dans son petit sac plastique.


Le boucher charcutier n'a pas encore fermé son étal, on peut même y acheter une queue de bœuf genre chasse mouches


Nous passons saluer Gertrude et laissons Richard qui m'a montré l'état du chantier des sanitaires de sa maison pas encore achevés. Nous rentrons au gîte avec la nuit !
Sacrée journée 10km de vélo le matin, taxi b sur 2x7km puis marche à pied (2x2,5km) puis la barque... on est bien fatigués et on ne tarde pas trop pour aller se coucher.



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