mercredi 24 avril 2019

23 avril Jardins Vivriers Familiaux à Manandona

Mardi 23 avril

Elise a ouvert de bonne heure son CSBE et la jeune fille  qui avait si mal aux pieds est revenue la voir. C'est très spectaculaire comme amélioration. Il fallait surtout de l'hygiène et soigner les blessures superficielles. Elle réitère ses conseils de lavage de pieds et le port de chaussettes pour éviter que cela ne se reproduise. Dimanche c'était mon ami Stinjo qui s'était donné un sérieux coup de hache sur le talon qui était venu la voir pour bénéficier de ses soins et surtout du matériel (bande, adhésif pour plaies etc...) qu'Elise a en stock dans sa valise et qui manque cruellement (et qu'il faut payer) au CSB2.

Le pied "réparé" essentiellement par l'hygiène, de la jeune fille.

Vers 9 h elle se rend au CSB 2 où elle avait prévu de retourner travailler avec Noro et les stagiaires. Le docteur est de retour de son congé de maternité. C'est aussi journée de vaccination et les agents de santé communautaires à leurs postes. Si Noro l'accueille chaleureusement (Elise l'avait prévenue des soins faits à Tsinjo) il n'en est rien de la part du toubib. Elle a le temps d'observer un peu comment se passe la vaccination (orale) des nourrissons et se pose bien des questions sur le protocole utilisé... là aussi il y aurait beaucoup à dire sur l'hygiène et la sécurité sanitaire. Elle prend quelques images et, se sentant ignorée et finalement de trop elle décide de revenir au gîte un peu consternée.

L'accueil avec les carnets de santé



La pesée des nourrissons

Une salle pour les accouchées. Il y a environ 50 accouchements par mois.

Pendant ce temps là avec Diamondra et Jona on est allé au jardin vitrine pour réaliser des enregistrements vidéo en attendant Vola retenue à Antsirabe qui arrivera plus tard.

Nos vaillants jardiniers ! qui sont aussi sérieux pour le film que dans leur travail.

La démonstration de paillage
Vola est arrivée, Elise revenue du CSB décide de se joindre à nous pour aller visiter des jardins afin de compléter le tournage. C'est de l'autre côté de la rivière du côte d'Ambohimanjato. Le temps de trouver des vélos en état ou presque (quelle galère) et nous voilà partis. J'en profite pour visiter encore quelques bornes et je m’aperçois que là aussi il y a du travail !

Je demande à voir le chef de borne pour rappeler encore les obligations d'entretien de la maçonnerie par les utilisateurs. Deux vis ont même disparu sur la fixation de la plaque... Je suis assez énervé !
A côté, et fabriqué par les habitants du quartier , je vois ce lavoir particulièrement efficace aux dires de cette utilisatrice. je lui demande ce qui pourrait être amélioré elle me dit que l'arrivée directe de l'eau serait bien utile (on refuse à cause des abus probables et surtout de la non fermeture des robinets) et aussi de mettre un autre plan incliné pour permettre de travaille à plusieurs.

Le lavoir communautaire
 Nous partons ensuite à travers les rizières visiter un formidable jardin. Chapeau ! Cela fait maintenant 3 ans qu'il est démarré. Je continue mon film et interviewe Vola et le fils du jardinier (il est prof, en vacances, et parle bien le français). Il fait vraiment chaud et l'ombre des arbres est bienvenue.

 Nous repartons visiter un deuxième jardin, très intéressant lui aussi et c'est ici une jeune femme dynamique qui le mène. Elle est aussi jardinière représentante du groupe de jardiniers du coin. Beau sourire et beaucoup d'énergie joyeuse. Seul bémol un puits bien utile à l'arrosage mais ouvert. Je lui demande de le couvrir pour éviter des drames. Vola confirme en lui racontant la noyade accidentelle du fils d'une de ses stagiaires de l'an passé...

Le jardin fourmille de bonnes idées comme ce réseau de fils qui sert de tuteurs aux haricots.
Nous rentrons vers 14h un peu fatigués par le vélo mais surtout assommés par la chaleur lourde. Déjeuner puis l'après-midi se passera tranquillement à regarder les rushes et discuter avec Vola des différents projets toilettes possibles.

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