Vendredi 22 et samedi 23 novembre
Jean Louis avait prévu de me faire intervenir dans des
écoles qu'il connaît. Nous allons à l'école Blanche Neige où je projette le
film de la rentrée des classes tourné en avril avec le lever des couleurs. On
doit passer dans chaque classe… gros succès !
A l'école Blanche-Neige |
Ensuite on file dans un autre
lycée où on me demande d'intervenir dans un cour d'anglais. Un peu inquiet
quand même, je suis vite rassuré par mon niveau face à la jeune prof pleine de
bonne volonté mais qui pratique un anglais chaotique. Face à la cinquantaine
élèves de 3ème, elle met en œuvre une pédagogie fort désuète, sans vraiment
s'occuper des élèves ni quitter son tableau.
Pendant le cours d'anglais |
Je me promène un peu dans les
rangs regarde cahiers et ados et suis bluffé par 4 ou 5 élèves qui font des
choses fort intéressantes (il s'agissait d'écrire une lettre à un ami sur ce
qu'on a fait depuis ce matin). A midi on rentre et je dis aux amis mes craintes
sur le niveau de l'enseignement dans ce lycée (il en pousse ici au gré des
initiatives des uns et des autres) de la
banlieue de Tana. Il fait très lourd mais sans pluie. Après le déjeuner on y
retourne, du coup j'interviens en 6ème pour un cours sur la biodiversité de
Madagascar et montre quelques uns des films que je montre en France dans les
écoles. 40 élèves dans la classe tous très attentifs et la prof me demande de
revenir une autre fois. On rentre à la maison et soirée bien sympa/
Ce matin c'est donc le jour du départ, je refais les valises
en rangeant les choses avec soin en espérant surtout que les fruits tiennent le
choc ! Pour la première fois il fait gris, mais pas frais.Vers 8 h on quitte la
maison pour se rendre à l'aéroport d'Ivato. Plus d'1h20 pour les 26 km pendant
lesquels on se faufile au milieu des gens, traverse des encombrements
anarchiques le tout avec klaxons en tout genre. Tout le charme aussi de ce pays
!
Quel chargement ! |
A l'aéroport Julia me confie comme convenu des objets d'artisanat pour l'asso
et repart comme Oli (toujours aussi inquiète de ce genre d'escapade) et Jean
Louis partent aussi. Enregistrement des bagages (ouf c'est le bon poids, enfin,
juste au-dessus, mais ça passe). J'ai mis dans mon sac à dos les vêtements
chauds qu'il me faudra à Paris (ici il fait plus de 30° quand Blandine me dit
qu'il a gelé ce matin en Anjou). Attente du vol sur Air Austral vers la
Réunion. On décolle vers 13h pour atterrir vers 13h, décalage horaire oblige.
C'est à bord d'un ATR 72 (64 places), bi moteur à turbo propulseur que
s'effectue le voyage, Sympa.
Le turbo-propulseur de l'ATR 72 |
A la Réunion il fait très lourd et je transpire fort
désagréablement, le paysage est bouché et je dois attendre près de 7h avant de
monter dans l'avion. Je m'installe au café et profite de ce temps et de la
connexion WIFI pour mettre à jour une dernière fois ce blog.
triste temps sur la Réunion |
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