Jeudi 21 novembre
J'ai fini mes bagages de bonne heure en laissant le maximum de choses ici, petits cadeaux bien appréciés. Mes valises ont maintenant de la place mais il y a plein de trucs à ramener… du moins je l'espère. Au revoir émouvant à tous ces amis de Manandona, Philibert, Vola… Des peintres s'activent autour du gîte, je ne le verrai pas remis à neuf mais au moins j'ai vu les ouvriers frotter les murs. Il fait beau et je me goinfre des magnifiques paysages de la vallée. Gabriel nous accompagne avec sa voiture jusqu'à Vinaninkarena. Arrêt à l'EPP où je remonte les bretelles de la directrice pour l'usage des toilettes… excuses un peu injustifiées, mais bon. Ensuite tout le monde dans le 4x4 piloté par l'habile Jocelin; direction Fiakarandav, les élèves et les profs sont dans les classes et viennent nous saluer.
J'ai fini mes bagages de bonne heure en laissant le maximum de choses ici, petits cadeaux bien appréciés. Mes valises ont maintenant de la place mais il y a plein de trucs à ramener… du moins je l'espère. Au revoir émouvant à tous ces amis de Manandona, Philibert, Vola… Des peintres s'activent autour du gîte, je ne le verrai pas remis à neuf mais au moins j'ai vu les ouvriers frotter les murs. Il fait beau et je me goinfre des magnifiques paysages de la vallée. Gabriel nous accompagne avec sa voiture jusqu'à Vinaninkarena. Arrêt à l'EPP où je remonte les bretelles de la directrice pour l'usage des toilettes… excuses un peu injustifiées, mais bon. Ensuite tout le monde dans le 4x4 piloté par l'habile Jocelin; direction Fiakarandav, les élèves et les profs sont dans les classes et viennent nous saluer.
La haie des enfants |
Beau moment
très émouvant. On regarde l'avancée des travaux qui vont bien par ce beau temps
revenu. Je dois aussi visiter les classes et suis toujours effondré par celle
du CP1 avec plus de 50 élèves dans 25 m2.
Le lave mains en chantier |
La classe construite par Equimada
avance aussi, c'est une construction sûrement moins coûteuse que la nôtre mais
vraiment rustique et pas vraiment anticyclonique. Jo reste superviser la fin du
travail sur le lave-mains et la borne. On repart, la piste a étonnamment
absorbé les pluies d'hier et de la nuit. Avec chance on croise Stéphane Hoel à
qui je rappelle qu'il doit absolument faire rétablir l'eau au CSB1 et à
Mahimandry. Il me raconte une histoire de cession de gestion de l'eau à une
société et des sabotages en tête du réseau. Je gueule un peu pour lui dire de
se débrouiller pour que tout ça marche au plus vite. On n'a pas mis autant
d'argent pour tourner des robinets dans le vide. A suivre de près donc… Nouvel
arrêt à Antsirabé et passage par le vieux marché pour acheter des mangues
superbes (1000 Ar - 0,4€ pièce) et des litchis (1000 Ar le kg) qui devraient
tenir le voyage.
Les litchis dans le panier |
La garderie de la marchande de mangues |
Je passe aussi chez Madagascar Autrement pour récupérer
l'argent des livres sur les huiles essentielles et aussi acheter trois flacons
pour Michel. Seulement 5 des 8 livres sont partis, je propose que pour les 3
autres ce soit Camille qui recevra les 60€ restants en paiement partiel de son
travail. Combine un peu malgache…
Du coup on quitte Gabriel, bon compagnon de séjour, jovial et
scrupuleux dans son travail. Nous ne sommes plus que 4 dans le 4x4 : Jocelin,
Sitraka, Flavien et moi.
L'arrêt aux marchands de légumes |
Un peu plus loin on s'arrête déjeuner puis encore plus
loin, on s'arrête près des fabricants d'instruments de musique : drôles de
trucs inspirés de banjos, de violons montrant une habileté et une ingéniosité
épatantes. Le fabricant nous joue quelques morceaux , je lui prends un
"banjo" (10 000 Ar) et avec sa femme ils se remettent à la
construction de tambours.
Les drôles de violons de l'artisan |
Vers 16 heures on arrive chez Oli et Jean Louis après avoir
pris le contournement Est que nous avions déjà pris. Rude journée, avec pas mal
d'imprévus, c'est bien.
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