Mercredi 2 Mai
Aujourd'hui c'est la découverte du canal des Pengalanes. De l'hôtel on découvrait le canal en entendant la mer... curieuse impression. Bosco nous emmène sur la bande de terre qui sépare océan et canal et nous montre un peu Manakara. Nous voici bien émus, au bord de l'Océan Indien, deux mots sur la mappemonde et là une belle réalité, bruyante et écumante
On reprend la voiture pour rejoindre le rendez-vous avec le guide et les piroguiers qui vont nous accompagner toute la journée. A Manakara il y a beaucoup de bâtiments de l'époque coloniale à l'abandon. Le port a fermé en 2002 et l'aérodrome en 2009...
Nous voici partis pour la découverte. Il fait beau et chaud... nous voici donc transformés en vrais touristes !
On croise d'aborsd des pêcheurs d'huîtres en apnée...
avant de s'enfoncer un peu dans le canal artificiel des Pengalanes qui relie encore 650 km d'eau saumâtre à quelques dizaines de m de l'océan.
Il n'y apas énormément d'oiseaux mais on peut y croiser des martins pêcheurs.
Il est temps d'aller rejoindre l'endroit du retour des pêcheurs
Celui ci vient de ramener sur son frêle bateau une énorme raie qu'il vide sur place
Pendant ce temps là d'autres pêcheurs rentrent après une nuit d etravail
Pour nous ce sera un marguerite (en fait pas bien fameux)
Nous aurons aussi des langoustes mais plus petites que celle-ci.
Après la pêche il faut nettoyer les filets.
Pendant ce temps s'improvise un salon de coiffure dont profite Noémie
Les pirogues sont vraiments de fragiles esquifs
Celles de mer sont éauipées de voiles faites de sacs de riz cousus
Plus loin on croise un cormoran
et un rapace indéterminé.
Pour rejoindre le village des pêcheurs on passe près du pont effondré en courd de reconstruction.
Une magnifique dorade royale
Le village est beaucoup plus vivant et réel que ne laisse penser ces ventes artisanales où Blandine et Jane se ravitaillent pour nos entes en France
C'est l'heure du déjeuner incroyable face à l'océan : poisson et langouste au menu !
Vers 16h il est temps de quitter cet étonnant endroit pour rentrer
mais aupravent on passe par une station de fabrication d'huile essentielle
A un moment on passe devant le monument élevé à la mémoire des victimes des évènements de 1947 dans cette ville où plus de 3000 personnes périrent face aux français et aux tirailleurs sénégalais.
Un dernier regard déjà un peu nostalgique et on retourne à l'hôtel.
Pour dîner on avait commandé des langoustes, on en a eu bien assez, presque trop ! La préparation était somptueuse. Que du bonheur. Un petit rhum arrangé pour pousser tout ça et au lit.
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