Vendredi 10 octobre
On se lève de bonne heure
pour partir à la fraîche il est 6h30. On file chercher Cécile et Michel en
découvrant Bosco et son gros 4X4 Toyota. Il fait très beau, nous partons cap à
l’ouest pour près de 500 km . On a fait le plein de Gas oil (80 l) pour
240000 Ar. (env 80€). Au bout d’une heure arrêt chez une toubib amie des Pidoux
qui nous donne des nouvelles et nous raconte l’histoire invraisemblable de son
mari invalidé le … lendemain de son élection de député (écologiste), grâce à des magouilles
incroyables de son adversaire principal : ce parachuté de Tana a triché d’un
bout à l’autre, fausse déclaration de domiciliation, faux président de bureau
de vote etc etc…Bien triste pour le pays.
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| La toubib et son député d'un jour |
On file et on traverse
dans la descente vers la mer, des paysages très jaunes d’un hiver sec. Il a tout
de même plu un peu ces derniers temps et des touffes vert tendre commencent à
apparaître. Très peu de population dans ces espaces incroyables.
Mais à un moment on surplombe une rivière où femmes et enfants et quelques hommes broient des pierres puis les passent à la batéee pour espérer quelques pépites d'or.
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| Boulot de forçat aussi aléatoire que le gain du loto... |
La nationale
34 puis la 35 sont en plutôt très bon état, c’est une bonne surprise. De temps
à autre on voit des feux d’écobuage qui semblent contrôlés…
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| Le feu mis aux brousailles |
On déjeune vers la
mi parcours. On est descendu en altitude et il fait maintenant vraiment très
chaud. Plus de 35 ° ?
Les paysages sont un peu monotones, mais ils changent
lentement : les arbres feuillus laissent la place à des palmiers et enfin les
premiers baobabs apparaissent. Toujours le même émerveillement.  |
| Le droit aux cartes postales... |
Les maisons en brique des hauts plateaux ont perdu un étage, puis les murs en dur et sont ici faites de roseaux. Le soleil va se coucher, on trouve un hôtel sympa où on dîne aussi à Morondavo. Derrière l’hôtel se balancent de magnifiques boutres sur un canal. On les verra mieux demain.
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