Mercredi 18 octobre
Debout dès 5heures. Dehors il fait grand nuit mais toujours aussi chaud
pour la saison, comme tous ces derniers jours. J'ai fini de boucler les valises
en essayant de ne rien oublier... de toute façon je m'en apercevrai bien assez
vite ! Les livres, les vêtements, tout y est normalement. Deux grosses valises
de 23kg chacune (les manuels sur les plantes prennent à eux seuls 13 kg !).
Blandine m'emmène à la gare. Il n'y a personne sur la route et on arrive
bien à temps pour monter dans le train. Ma place est à l'étage alors je laisse
mes bagages en bas. Du coup c'est vraiment parti !
A Roissy c’est au terminal 2C qu’a lieu l’embarquement pour Kenya
Airways, la compagnie la moins chère pour ce vol en contrepartie décousu :
arrêt à Nairobi pour commencer.
Je monte vers 11h30 dans un superbe Boeing
787-8 bien moderne.
L'attente de la montée à bord |
La traversée des Alpes |
Il y a 7 heures de vol pour rejoindre la capitale de
l’Ethiopie à la nuit tombée. Il fait 25°. Equipage sans chichi et très efficace,
bouffe correcte. A côté et devant moi des suédoises en partances pour une mission
humanitaire « féministe » de 10 jours. Excellent pour réveiller mon
anglais, on arrive à se raconter nos boulots et ça fait passer le temps !
Une heure à attendre pour grimper dans un modèle plus petit (un Ambraer 90,
deux nouveaux avions dans une journée c’est forcément une bonne journée) un
avion de 90 places comme le nom y faisait penser.
Au départ de Nairobi vers Moro |
On se pose une première à
Moroni capitale des Comores avant d’arriver à Antananarivo vers 3 h 15 du
matin. L’intérieur de l’aéroport est très calme. Je paie les 80000 Ar de timbre
de visa puis je récupère mes deux grosses valises avant de reprendre mon
passeport. L’accueil est en cours de modernsation mais les ordinateurs ne
marchent pas encore. Je prends un des taxis, de mieux en mieux organisés avec
file d’attente et prix fixe (60000 Ar) pour la nuit. S’ensuit la traversée la
plus rapide de Tana que j’ai jamais faite ! Pas un chat à cette heure
là... vu l’heure c’est quand même normal. Je vais attendre dans le hall le taxi
luxe qui va m’emmener à Antsirabe.
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