Dimanche 2 novembre
Aujourd’hui encore on se
régale du lever de soleil et des gourmandises achetées par Mme Vola pour le
petit déj. Les œufs au riz et le café torréfié maison à la poêle font le reste.
Gabriel et Coline sont à Antsirabe tandis que Bints et nous profitons du calme
d’ici.
A 9h Nina, son frère et
Elie son fiancé viennent nous chercher dans une Citroën Xantia qui se demande
sûrement pourquoi elle roule encore. Mais elle roule. Nous sommes invités par
Philibert au baptême de la fille de sa nièce qui a lieu dans une salle
communale à côté de son domicile. Évidemment ça commence à l’église luthérienne
et c’est pour ça qu’on est venu nous chercher. On traverse le village. En
descendant de voiture, de l’autre côté de la rue on vient d’acheter une patte
de cochon qu’on va transporter sur un vélo. Pour une autre fête sûrement.
Nina
est la marraine alors elle s’est mise sur son trente et un. Dans l’église
bondée et fervente les chants de la chorale et des fidèles sont vraiment
magnifiques. Au bout d’une bonne heure, les parents parrains et marraines s’approchent
et on procède à quatre baptêmes d’enfants.
Il y a quelques photographes aussi,
mais je crois qu’ils sont surtout de notre fête. Dans l’église les enfants
jouent, entrent ou sortent de l’édifice dans un joyeux désordre enfantin. Sympa.
On est toujours surpris par la quête où tout le monde défile devant plusieurs
paniers destinés à des oboles différentes. Cela fait maintenant plus de deux
heures que nous sommes ici et Nina nous précise qu’il reste encore une heure et
demie d’office mais que si on veut on peut sortir avec eux. Nous les suivons.
Dans la rue ils me demandent de les photographier dans la tenue de cérémonie.
Vers midi et demie, nous prenons
la direction du terrain de football comme beaucoup d’autres invités qui eux ont
attendu la fin de l’office.
Certains viennent d’Antsirabe (avec un taxi B affrété
spécialement), d’autres d’ici. Il y a 7 ou 8 voitures alignées. Nous sommes 140
personnes invitées. Les tables ont été mises dans la salle. A un moment les
responsables de la fête font rentrer tout le monde et placer par familles.
Blandine et moi on se retrouve à la table de Philibert. Il y a les discours, puis le
repas (très bon). L’ambiance est calme, chaleureuse. Nous nous attendions à des
chants, mais ce n’est pas l’habitude. Par contre Philibert a fait se présenter
les différentes tables car beaucoup de gens ne se connaissaient pas. Vers 15h
la pâtissière de la famille, qui avait confectionné un gigantesque gâteau qui
avait occupé pendant le repas une bonne partie de la table des parents de la
jeune baptisée, a entrepris de le découper avec beaucoup de dextérité. Bonheur
de tous de ce dessert inhabituel… et convoité par tous les enfants. Deux
bouteilles de champagne ont sauté aussi.
Avant de partir chacun a
laissé un cadeau pour la jeune baptisée et on est reparti pour le gîte. Je
viens de me rendre compte que j’ai perdu mon porte monnaie. Un peu embêtant,
car je n’ai aucune idée où. On rentre au gîte pensant l’y retrouver. Ben non.
De petits coups sont frappés à la porte, on ouvre et une petite dame toute timide
me tend l’objet et arrive à me faire comprendre qu’elle l’avait trouvé à l’église
où nous étions assis. Je ne sais pas depuis quand elle nous attend. Merci
madame.
Le reste de la journée se
passe à commencer les préparatifs du retour, le lieu et l’heure du rendez-vous
à Tana avec nos amis et avec Julia. J’essaie de joindre sœur Claudine pour l’interviewer
sur le CIMOPAR, mais là aussi changement et cela ne sera pas possible avant
notre départ de Madagascar. Du coup nous ne partirons que mardi matin d’ici
pour rejoindre directement la gare routière. Chouette encore une pleine journée
ici !
Dans le soleil couchant
la petite Rosa vient pour la énième fois de la journée remplir ses bidons jaunes
Une des premières levées, toujours de bonne humeur. Depuis que je viens ici, je
la vois grandir et les bidons qu’elle a déjà portés entre ce robinet et sa
maison située sous la bibliothèque, doivent faire un sacré paquet de mètres
cubes !
Les anciens locaux de
formation sont maintenant occupés, cela donne une vie joyeuse d’enfants à l’arrière
du gîte.
Une des trois familles qui habitent derrière le gîte |
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