Mardi 4 novembre
Le réveil a sonné à 5h30,
le jour est déjà levé. Tout va bien. Il s’agit d’abord de boucler les valises
sérieusement allégées de tout ce que nous avons laissé ici. Blandine arrive à
ranger sa valise rouge dans le grand sac noir. Une de moins ! Petit
déjeuner et ce sont les au revoir, à Mme Vola d’abord, aux voisins déjà debouts
et à ces paysages magnifiques. Gabriel nous emmène tous les 5 à Antsirabe, on
lui paie l’essence et c’est quand même plus simple. Court arrêt chez Lalasoa
chez qui Blandine récupère ma chemise et un petit haut pour elle. Femme très
gentille et nouveau contact pour nous à Antsirabe. On file pour la station de
taxi B pour Tana.
L'agitation à la gare routière |
Il est 7h30. Comme d’habitude c’est la ruée des rabatteurs
dès qu’ils voient des étrangers qui arrivent là. Bints sort et repère une 504
commerciale qui fait la liaison au même tarif que les bus. Il négocie en pus de
nous conduire au point de rendez-vous convenu avec Julia et Jean-Louis. On paie
pour 3 places à l’arrière (24000 Ar, env 8€, plus 15000 Ar pour faire le taxi à
Tana) comme ça on ne sera pas serrés.
On quitte, Coline, Bints et Gabriel.
Beaucoup d’émotion. Blandine et moi grimpons dans cette voiture de 1996 qui n’a
que 250 000 km officiels au compteur. C’est la voiture familiale que le
chauffeur Angelot (sic) pilote en tant que taxi B après avoir acquis une
licence de transport. Diplômé d’économie il fait ça plutôt qu’augmenter le
nombre de chômeurs malgaches, comme il le précise fièrement. En plus de nous il
y a six autres passagers dont un français installé à Tuléar, pas trop sympa. Partons
dans la campagne les gens sont au travail.
Il faut préparer les cultures de
contre saison avant que la pluie ne gène trop les déplacements.
Nous ferons un
arrêt dans un village où des femmes et des enfants nous proposerons du poulet
cuit, des œufs durs et des fruits.
Vers 11h30 Antananarivo est en vue. Angelot
dépose un à un ses clients et nous évite l’éprouvant passage par la gare sud. Avant d'arriver à la capitale on passe près de somptueuses maisons.
Certaines sont en cours de construction. Pour quels propriétaires ? En tout cas, ceux qui en ont ne cache pas leur argent !
Pour nous mener à destination au nord de la capitale, il a pris soin d’enlever
ses plaques de taxi brousse afin de redevenir une voiture particulière
ordinaire.
Après de pénibles embouteillages en particulier devant la gare, on
arrive à destination, le Leader Price d’Ankorondrano.
Devant le vieux marché d'Antananarivo |
Oli et Jean Louis sont
déjà arrivés et peu après Julia arrive aussi avec un grand sac d’artisanat que nous
répartirons dans nos bagages. Tout va bien ! Au-dessus du magasin il y a
un très bon restaurant où nous apprécions des filets de zébu. Plus tard nous
filerons vers le quartier Ambohitrimimanga où ils habitent. Nous passons
l’après-midi tranquillement à nous raconter ce que nous avons fait depuis un an
qu’on ne s’est vu. La nuit tombe, on dîne et on va se coucher de bonne
heure.
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