Dernière journée à Manandona

Lundi 3 novembre

Nous prenons notre temps pour le petit déjeuner, il n’y a rien de prévu vraiment pour ce matin, les RV ayant été annulés. Je vois Philibert avant qu’il ne parte pour Antsirabe il va continuer de parler de la reprise par le CFP du jardin. On commence à ranger nos affaires puisque le départ est prévu pour demain. Coline revient au gîte et j’en profite pour leur faire (à Bints et elle) une formation rapide sur Neobook jusqu’au repas. Petite sieste et on remet ça. Vers 14h30 on part vers Ambohiponana en vélo rejoindre Rivo pour qu’il nous montre le lieu qu’il nous propose. Il faut poser les bicyclettes dans une petite épicerie : le reste se fait à pied.

 

Un rude chemin montant

 C’est vrai que ça peut difficilement être un lieu vitrine ! Le chemin est difficile et bien pentu. Il passe tout près de là où devrait être installé le réservoir d'eau du réseau en cours d'étude.

Rivo à l'emplacement du château d'eau

  Au bout d’un petit quart d’heure de marche de vahasa  et de rencontres sympathiques...

L'éleveur de cochon

curieux coléoptère posé sur une plante médicinale

 on arrive sur un petit plateau au bout duquel on voit un beau terrain (2000 m2 ?) orienté sud déjà en partie labouré. Rivo me parle de ses dix jardiniers très motivés, Bints va traduire le contrat en malgache ainsi que la promesse de prêt du terrain pour Rivo. Il y a aussi de l’eau… 

 

Le jardin de la colline

 On redescend jusque chez lui saluer sa famille. Derrière nous c'est un gardien de zébus qui rentre chez avec ses deux animaux. La descente est aussi périlleuse pour les bêtes que pour les gens !

Gare aux chutes

Dans la descente ce panorama magnifique sur une partie d'Ambohiponana

 Sa femme attend leur cinquième enfant. Petite maison très sympathique et vue incroyable sur la vallée de Manandona au bout d’un petit chemin pédestre. 

 On part avec dans la tête les plus belles vues de cet endroit. 

 

Dans la lumière magique de la fin de journée

 Quand on arrive aux vélos, la vallée est déjà dans la pénombre et nous filons chez Philibert pour y faire nos au revoir. Pause sympa où je relance Nina sur les pompes des jardins  à commander à Rivo le fabricant d’Antsirabe. 

Derniers coups de pédales sur les chemins de Manandona

Joséa nous attend au gîte, surtout moi, pour m’annoncer sa démission du projet jardins car il va s’impliquer dans un autre projet. Je lui demande de finir quand même la gestion des pompes et de distribuer les plantes médicinales qui risquent de périr de soif. Bon, c’est une page qui se tourne sûrement et ça montre aussi la difficulté de créer et de pérenniser une équipe… Je suis déçu, mais je pense qu’elle est encore plus déçue par l’échec du jardin de Manandona. Il importe maintenant que le CFP le reprenne à son compte. 

On mange tous les cinq, et on échange les derniers films, les dernières photos de nos ordis avant d’aller se coucher. Demain c’est debout de bonne heure pour Antsirabe et Tana.