Samedi 11 octobre
Pas trop bien dormi, la
chambre sympa est bruyante et surtout les gens qui se lèvent très tôt pour
continuer leur voyage sont sans gènes. On se lève vers 6h30 et pendant le petit
déj on voit le canal s’éveiller, les boutres s’activer et le bout de
l’embarcadère démarrer la journée. On est sur des gros coefs de marée et sans
doute ça va compliquer la partie Belo sur Mer…
Vue du canal depuis l'hôtel |
en attendant on repart
sur la 35 et juste avant de quitter Morondava on prend la piste à droite pour
200 km avec deux rivières à franchir par bac.
Au bout de 25 km arrêt à
l’allée des baobabs. Il n’y a aucun 4X4 et c’est un lieu incroyable.
La fameuse allée des baobabs |
Une concentration d’une
trentaine de ces arbres improbables dans un lieu habité par des gens qui sont
restés paysans mais aussi qui profitent du tourisme. On avance sur la piste en
bon état (travaux) on voit bien des terres brûlées de droite et de gauche, mais
ça ne semble pas récent. Vers midi on atteint le premier embarcadère pour
traverser la Tsiribihina. Deux pirogues accouplées, équipées de drôle de moteur
entraînés par courroie accueillent 5 4x4 de front pour une traversée
surprenante de la rivière.
La traversée de la Tsiribhina |
On s’arrête au village de
Belo sur Tsiribihina Pour manger dans un super restau le Mad Zébu, le fiston a
appris le métier en France et ça se voit, pas trop bon marché mais excellent !
Il fait vraiment très très chaud. On repart
vers 14 h. La piste se dégrade petit à petit et les 50 derniers km seront bien
difficiles. Bosco s’avère un excellent conducteur et il fera montre de beaucoup
d’expérience pour noud faire traverser un feu de brousse impressionnant.
Le feu entoure la piste |
Sur ces 200 km très peu
d’habitants et Bosco nous fera voir quelques oiseaux magnifiques. (en photo un
drongo)
le drongo |
Dernière rivière à
traverser pour rentrer dans le parc des Tsingy. Le trafic concerne uniquement
les touristes venus en 4x4.
Au bord de la rivière Mananbolo |
Nous arrivons bien
fatigués dans le gîte Tanankoay retenu et nous avons pris de petits bungalows
(20000 Ar) qui sont encore très chauds de la journée. Repas léger et au lit
vers 22h
Dimanche 12 octobre
Les moustiques ont
attaqué cette nuit et on avait oublié la moustiquaire… erreur. Il a fait encore
grand chaud. Vers 6h30 on se lève. Petit déj sympa puis en route vers les
randonnées de la journée. Inscription au centre des guides du parc des Tsingys,
attribution d’un guide (c’est pas très
bon marché, plus de 70€ pour les deux jours pour nous 4). On commence par
remonter la rivière Manambolo jusqu’à des grottes et des tombeaux.
Embarcadère des pirogues de touristes |
C’est paisible à souhait,
les pirogues couplées pour touristes sont très sûres et le fond de la rivière
peu profond, on avance à la perche sur ces fonds sablonneux. Les berges sont
des falaises calcaires formidables où la végétation tropicale s’accroche avec
énergie. Magnifique. On visite deux grottes avec de jolies concrétions. Il fait
bon, et de retour sur le fleuve, au-dessus de nous, les oiseaux s’en donnent à
cœur joie. Des perroquets des échassiers… bon moment de fraîcheur aussi.
On débarque, des
fillettes font la vaisselle, elles enlèvent le noir de fumée en frottant le
fond des gamelles avec leurs pieds.
Le nettoyage des gamelles au sable... et aux pieds |
Il est 10h et on enchaîne par le parcours des
petits Tsingys (test pour les guides sur la forme physique des clients. C’est
un peu sportif mais le guide s’adapte à notre rythme. D’autre part
l’aménagement et remarquable en échelles, points d’appuis etc…
Les petits Tsingys, le test... |
On marche et grimpe
pendant près de 2h30 dans ce dédale de dentelles calcaire étonnamment dures qui
sonnent comme de l’acier.
Dédale de pointes acérées en calcaire très dur |
On voit aussi des reptiles.
De canyons en belvédères
on va de surprises en surprises et la végétation conquiert partout sa place en
glissant des racines jusqu’aux points d’humus. Epatant ! On sort vers 13h,
puis on va piqueniquer dans un bistrot accueillant où la bière THB est très
fraîche. On est un peu fatigués et très assoiffés.
Retour vers le gîte |
Retour vers le gîte où
l’après-midi sera repos et recherche de la fraîcheur qui ne commence à tomber
que vers 17h… On ne va pas traîner ce soir, mais on aura dans la tête des vues
incroyables qui valent l’éprouvant parcours pour les rejoindre.
Pendant le dîner un
groupe de deux guitaristes, une chanteuse et un chanteur anime la soirée. C’est
de la qualité, sauf la sono qui ronfle et qui grésille…
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