Jeudi
6 et vendredi 7 novembre
Cette fois c'est bien la fin du séjour, on boucle les valises, après avoir réparti les 15 kg d'artisanat à ramener
pour les prochaines ventes de l'association et avoir vérifié le poids des valises. Elles sont en
dessous du poids limite. Ouf ! Juste avant de partir je vois sur une table un
numéro du Petit Journal de 1895 traitant de l'expédition de Madagascar, un
autre des achats de Jean-Louis en France. Très intéressante représentation de
l'esprit de l'époque.
Le Petit Journal, 27 octobre 1895 |
Dehors sur un fil électrique c'est un guêpier de
Madagascar (Merops superciliosus, pour les mêmes ornithologues) qui nous
salue.
Il nous faudra 1h30 pour rejoindre l'aéroport d'Ivato pourtant proche
d'ici à vol d'oiseau, mais distant d'un bonne vingtaine de km par la route.
Embouteillages, klaxons etc... nous accompagnent dans un parcours chaotique et
coloré d'une ville où les infrastructures n'ont pas du tout suivi l'évolution
du trafic routier.
Oli et Jean-louis nous quttent dans la file d'attente. Plus
de places près des hublots, tant pis, en échange on pourra mieux se déplacer.
Pas de souci à la douane si ce n'est qu'il me faut tout montrer de mon matériel
photo et info, mais dans la bonne humeur.
Encore un peu d'attente dans la salle
d'embarquement, j'en profite pour une dernière bière THB (c'est sûrement
l'endroit où on la vend le plus cher à Madagascar). Puis on va à pied sur le
tarmac pour rejoindre la passerelle pour grimper dans l'Airbus A 300 (cette
passerelle permet vraiment de se rendre mieux compte de la belle taille de cet
avion). On décolle sans problème, il est 12h45 heure locale.
Un peu plus tard on nous annonce que pour des
problèmes de poids (un chargement de litchis) nous n'aurons pas assez de
carburant pour rejoindre Orly et donc nous devrons nous poser à... Mombassa au
Kénya pour refaire du carburant.
On le fait et donc on prend du retard. Nous nous posons à 23h10, et
comme sans doute il n'y a plus de bagagistes on doit patienter un long moment pour récupérer nos valises puis on sort à 0h45 de l'aéroport ! Il
ne nous reste plus que la solution taxi pour nous ramener sur Paris chez notre
amie Dominique (40€ annoncés pour la course et prix à l'arrivée, cela remonte
mon opinion sur les taxis). Quelques heures de sommeil et on repart avec nos
valises : métro, RER B jusqu'à Massy. La gare sinistre est un égayée par une
belle expo de photos accrochée sur les parois en béton.
Le TGV arrive enfin, il est 10h37, on charge
les valises dans le compartiment bagages.
Maintenant il faut s'occuper pour ne
pas s'endormir et se réveiller à Nantes. J'en profite pour trier mes photos et
préparer celles qui vont servir pour conclure ce blog.
Angers, l'ami Pierre est
venu nous chercher et nous ramener à la maison. Toujours cette même surprise de
ne plus voir des gens dehors, en ville comme dans les champs... On est bien
revenus !
C'est aussi la fin d'écriture de ces nouvelles
journalières d'un séjour émouvant, passionnant et qui fut aussi parfois compliqué
à gérer.
On reviendra !