dimanche 2 novembre 2014

2 novembre



Dimanche 2 novembre
Aujourd’hui encore on se régale du lever de soleil et des gourmandises achetées par Mme Vola pour le petit déj. Les œufs au riz et le café torréfié maison à la poêle font le reste. Gabriel et Coline sont à Antsirabe tandis que Bints et nous profitons du calme d’ici.
A 9h Nina, son frère et Elie son fiancé viennent nous chercher dans une Citroën Xantia qui se demande sûrement pourquoi elle roule encore. Mais elle roule. Nous sommes invités par Philibert au baptême de la fille de sa nièce qui a lieu dans une salle communale à côté de son domicile. Évidemment ça commence à l’église luthérienne et c’est pour ça qu’on est venu nous chercher. On traverse le village. En descendant de voiture, de l’autre côté de la rue on vient d’acheter une patte de cochon qu’on va transporter sur un vélo. Pour une autre fête sûrement. 

 
La patte de cochon
 Nina est la marraine alors elle s’est mise sur son trente et un. Dans l’église bondée et fervente les chants de la chorale et des fidèles sont vraiment magnifiques. Au bout d’une bonne heure, les parents parrains et marraines s’approchent et on procède à quatre baptêmes d’enfants.




 Il y a quelques photographes aussi, mais je crois qu’ils sont surtout de notre fête. Dans l’église les enfants jouent, entrent ou sortent de l’édifice dans un joyeux désordre enfantin. Sympa.



 On est toujours surpris par la quête où tout le monde défile devant plusieurs paniers destinés à des oboles différentes. Cela fait maintenant plus de deux heures que nous sommes ici et Nina nous précise qu’il reste encore une heure et demie d’office mais que si on veut on peut sortir avec eux. Nous les suivons. Dans la rue ils me demandent de les photographier dans la tenue de cérémonie.

 
Nina et Elie

Vers midi et demie, nous prenons la direction du terrain de football comme beaucoup d’autres invités qui eux ont attendu la fin de l’office. 
 
Le raccourci pour le terrain de foot
Certains viennent d’Antsirabe (avec un taxi B affrété spécialement), d’autres d’ici. Il y a 7 ou 8 voitures alignées. Nous sommes 140 personnes invitées. Les tables ont été mises dans la salle. A un moment les responsables de la fête font rentrer tout le monde et placer par familles. Blandine et moi on se retrouve à la table de Philibert. Il y a les discours, puis le repas (très bon). L’ambiance est calme, chaleureuse. Nous nous attendions à des chants, mais ce n’est pas l’habitude. Par contre Philibert a fait se présenter les différentes tables car beaucoup de gens ne se connaissaient pas. Vers 15h la pâtissière de la famille, qui avait confectionné un gigantesque gâteau qui avait occupé pendant le repas une bonne partie de la table des parents de la jeune baptisée, a entrepris de le découper avec beaucoup de dextérité. Bonheur de tous de ce dessert inhabituel… et convoité par tous les enfants. Deux bouteilles de champagne ont sauté aussi.

 
Le grand gâteau  de baptême
 Avant de partir chacun a laissé un cadeau pour la jeune baptisée et on est reparti pour le gîte. Je viens de me rendre compte que j’ai perdu mon porte monnaie. Un peu embêtant, car je n’ai aucune idée où. On rentre au gîte pensant l’y retrouver. Ben non. De petits coups sont frappés à la porte, on ouvre et une petite dame toute timide me tend l’objet et arrive à me faire comprendre qu’elle l’avait trouvé à l’église où nous étions assis. Je ne sais pas depuis quand elle nous attend. Merci madame.
Le reste de la journée se passe à commencer les préparatifs du retour, le lieu et l’heure du rendez-vous à Tana avec nos amis et avec Julia. J’essaie de joindre sœur Claudine pour l’interviewer sur le CIMOPAR, mais là aussi changement et cela ne sera pas possible avant notre départ de Madagascar. Du coup nous ne partirons que mardi matin d’ici pour rejoindre directement la gare routière. Chouette encore une pleine journée ici !
Dans le soleil couchant la petite Rosa vient pour la énième fois de la journée remplir ses bidons jaunes Une des premières levées, toujours de bonne humeur. Depuis que je viens ici, je la vois grandir et les bidons qu’elle a déjà portés entre ce robinet et sa maison située sous la bibliothèque, doivent faire un sacré paquet de mètres cubes !
 
Rosa et ses bidons jaunes
 Les anciens locaux de formation sont maintenant occupés, cela donne une vie joyeuse d’enfants à l’arrière du gîte.

Une des trois familles qui habitent derrière le gîte
 

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