Je commence la journée par aller voir le générateur électrique donné par la Chine à l'enseignement professionnel. La caisse est bien fermée ! L'étiquette affiche près de 800 kg et il a fallu 40 personnes pour le descendre de la route au local ! Il reste à attendre le passage des techniciens chinois pour le déballage et la mise en route... une autre histoire ! Quant au carburant nécessaire au fonctionnement , ce n'est pas vraiment prévu.
Puis jusqu'à 13h ce sera le défilé des demandeurs de subvention, de donneurs d'état de comptes etc... On commence par la gestion de l'eau à qui je montre les photos des bornes abîmées. Manifestement ils n'y sont jamais allés et le technicien ne leur a jamais rien signalé. Je propose un cahier de visite trimestrielle de visites qui semble convenir... à suivre donc.
Viennent ensuite les deux dames qui représentent la coopérative qu me parlent entre autres du départ de l'ancien gérant avec la caisse... au moins là on connait le voleur.
Les livres de comptes sont très sommaires et je ne sais pas trop comment elles peuvent s'y retrouver. A travailler avec elles aussi. Elles sont pleines de dynamisme et veulent tourner la page de l'épisode bien triste précédent.
Le magasin (plutôt vide) de la coopérative dans l'ancien local artisanat de AM sur la RN7
Beaucoup de demandes pour les écoles aussi, comme cette délégation venue de Vinaninkarena à propos des toilettes de l'EPP centrale. Toilettes faites par AM il y a quelques années seulement... Le directeur (nouveau) semble très motivé et branché hygiène. Je prends le devis on verra plus tard.
Vers 14h, beau comme un sou neuf, Stinjo vient se faire soigner par Elise. La cicatrisation est normale, tout va bien. Une satisfaction de plus qui se lit sur son visage, avant il y avait eu aussi (pendant mes entretiens) Vola et Tonja qui étaient elles aussi venues...
On part ensuite faire un dernier tour dans le village. On y voit de joueurs de ce jeu statégique malgache.
Al quincaillerie de Philibert on peut même acheter de la ficelle de France (?) arborant une tour Eiffel sur l'étiquette !
Nous rentrons voir une décortiqueuse à l'oeuvre dans le vacarme habituel du moteur.
Une ravissante jeune femme nous intrigue, c'est bien la première fois que nous voyons quelqu'un assis avec un petit chat bien choyé sur ses genoux.
Les canards vont se retrouver sur le toit du taxi B dans la grande soubique, jolie vue pour le voyage !
Un dernier salut aussi aux femmes qui crochettent les sacs...
En remontant vers l'école pour vérifier les travaux sur le lave mains c'est toujours joyeux de rencontrer les enfants en vacances en train de jouer.
Ouf, le tuyau a été raccordé !
Mais l'eau coule sans discontinuer maintenant, en fait ce n'était pas une fuite, mais les deux robinets (d'arrivée et du lave mains qui sont cassés. Cela n'a pas gèné du tout le réparateur ! Les bras m'en tombent... et je laisse un SMS à Philibert.
Le quart de tour du lave main est tellement inaccessible qu'il faudra casser le mur pour le changer. Bravo !
Avant le repas on finit la découpe des dossards pour avancer Voahangy... dernier petit coup de main. Il faut maintenant songer à faire les valises !
C'était prévu (et attendu), au dessert c'est bananes flambées. Vraiment le gîte est tout à fait amélioré avec le carrelage partout, la cuisine au gaz (en gérant l'usage spécifique de cette énergie Voahangy n'a pas dépensé une bouteille pendant notre séjour), et une installation électrique qui n'a jamais montré de défaillance. Tout cela fait une maison exemplaire tout à fait performante pour accueillir des hôtes de passage.
Mission encore passionnante faite en duo très efficace avec un emploi du temps bien rempli. Bien sûr il y a des choses qu'on n'a pas faites, mais bon ce sera pour une autre fois ou pour d'autres.
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